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16/07/2006

Projections sur le Net 2

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Amour très Net

La célèbre prospectivologue, Dona Pérignone, propose cette semaine « Amour très Net », le deuxième chapitre de  Projections sur le Net. Cette fiction-réalité en construction hebdomadaire conjugue le futur au présent et balaye d'un œil critique et amusé les problématiques liées à l'évolution des technologies. Ségolène Princière a récolté ses confidences. 


Dona Pérignone, vous êtes prospectivologue, histérioTic, racontologue, e-baratineuse, néNet… Des néologismes qui cachent une activité de consultante créative spécialisée dans l’évolution des nouvelles technologies.
C’est exact. Je gagne mon argent en fouillant dans les cartons des techniciens, chercheurs et autres faiseurs de futur et imaginant comment ces technologies transformeront tant notre quotidien que notre manière de penser.

Et comment gagnez-vous votre vie ?
Comme tout le monde. En aimant, rêvant, souriant, espérant... Etrange question !  Je m’attendais plus à ce que vous me parliez de Projections sur le Net, ma réalité-fiction hebdomadaire diffusée sur le site wwww.hyakainventerlefutur.com.


Nous y revenons. La semaine dernière, vous vous demandiez si le gratuit et le rien faire est un modèle économique viable à termes? Quelles ont été les réactions ?
Peu nombreuses. La jungle des sites est tellement dense qu’il faut du temps pour se faire une place sur le Net. Une réaction intéressante néanmoins, celle de Daniel Kaplan, délégué général de la Fing (Fédération Internet Nouvelle Génération) qui a trouvé que je sombrais dans un discours caricatural très air du temps. Il a raison. Parler de rien faire pour des entreprises comme Google, eBay, Myspace est abusif. Ces entreprises ne roulent pas les clics, mais ont inventé des nouvelles manières de faire moins ostensibles.


Cette semaine, vous vous intéressez à la rencontre sur Internet  et à la cyberinfidélité ? Pourquoi ?

C’est lorsque la technologie intervient dans notre intime qu’elle provoque les plus grands changements. Sans doute, parce que nous ne la subissons pas mais l’utilisons pour augmenter notre bien être. Les sites de rencontres contribuent largement à la diminution de la fracture numérique en permettant à de nombreux technophobes de surmonter leur handicap technologique.


Quelles sont les questions que vous avez envie de soulever en abordant ce thème ?

Elles sont nombreuses.
Avec l’explosion des sites de rencontres, blogs, chats, les clics provoquent les grands déclics.  Dans 10, 20 ans, est-ce que la rencontre virtuelle supplantera les autres ? Comment s’effectuera-t-elle ? Est-ce que l’on pourra télécharger des packs âme sœur ?  Les esprits bien roulés exciteront-ils notre libido ? Comme la technologie ne supprimera jamais notre animalité, on peut se demander s’il existe des phéromones virtuels ?  Je m’interroge aussi sur les conséquences de cette drague à haut débit. Devrons-nous la réglementer la cyberinfidélité ? Des cyber-espions nous aideront-ils à maintenir la connexion de notre couple ?


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4 juillet : La gratuité, une affaire payante
11 juillet : De la rencontre virtuelle à la cyberinfidélité.

16:40 Publié dans Prospective | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : prospective

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