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15/01/2005

Le sac en peau de tomate

De la tomate, le fruit roi des primeurs italiens, à la fabrication de sacs plastiques biodégradables, il n’y a qu’un pas qu’une équipe du Centre national italien de la recherche (CNR) affirme être en mesure de franchir. Le principe est simple, selon Barbara Nicolaus, auteur d’une étude sur l’utilisation des résidus industriels de la tomate, et chercheuse à l’Institut de chimie biomoléculaire de Pozzuoli, près de Naples, dépendant du CNR. “Notre programme de recherche vise à extraire et à purifier des polysaccharides obtenus des résidus de transformation de la tomate pour en faire des sacs plastiques biodégradables”, a-t-elle expliqué à l’agence de presse italienne Ansa. “Un projet pilote est en cours d’expérimentation dans plusieurs entreprises de la région de Naples et a suscité l’intérêt d’autres conserveries étrangères”, a-t-elle ajouté. Son collègue Rocco De Prisco a précisé que l’on saura dans deux ou trois mois si le procédé est rentable pour les industriels de la conserve. Les polysaccharides sont des sucres à très longue chaîne moléculaire que l’on peut trouver dans les fibres végétales. Selon l’étude, leurs caractéristiques physico-chimiques permettent de développer un matériau biodégradable, utilisable pour les sacs plastiques mais aussi pour les bâches agricoles. L’Italie produit chaque année quelque 65 millions de quintaux de tomates, qui sont accommodées à toutes les sauces, notamment dans les mets les plus connus de la cuisine italienne, la pizza et les pâtes.

Source : L'Orient/Le Jour

13/01/2005

Transports propres du 3ème Millénaire

Site intéressant à découvrir : Clean@uto

12/01/2005

TIC 21 à Valenciennes les 3 et 4 février 2005


Déclaration de Johannesburg, Objectifs du Millénaire, Décennie pour l’éducation au développement durable, Stratégie européenne de développement durable, Convention d’Aarhus, les objectifs fixés par la communauté internationale en matière de développement durable passent nécessairement par l’accès à l’information, la démocratie participative et la construction collective des choix qui déterminent l’avenir. Ni les institutions, ni le marché n’y suffiront. C’est sur le socle d’une communauté citoyenne informée et mobilisée que ces orientations pourront prendre corps.

Le développement durable est avant tout un apprentissage du partage des savoirs et des pouvoirs. Il s’agit d’apporter au citoyen les clés pour l’information et la compréhension des échanges mondiaux, des systèmes économiques, des mutations techniques et scientifiques et de construire des architectures d’arbitrage et de décision collective.

Les TIC y ont un rôle décisif. Pour la première fois dans l’histoire de l’humanité, une grande part des connaissances contemporaines est accessible depuis toutes les régions du monde. À l’échelle locale, des initiatives pilotes – forums Internet et télévisions locales, participation aux décisions publiques, transparence de l’action des élus – montrent les voies d’une citoyenneté active. Ces technologies offrent aussi un potentiel considérable de formation et de mise en réseau des initiatives et des compétences pour le développement durable.

Pour autant, les interrogations sont nombreuses et méritent à la fois une réflexion stratégique, du local au global, et un signal politique déterminé pour un renforcement des compétences et des moyens.

C’est l’objet de la rencontre internationale “TIC 21 – technologies de l’information et de la communication et développement durable” qui se tiendra à Valenciennes les 3 et 4 février 2005, sous le patronage des Nations Unies et du Ministère français de l’Emploi, du Travail et de la Cohésion Sociale, de l’Agence européenne de l’environnement, de la Communauté européenne.

Étape officielle du Sommet Mondial de la Société de l’Information des Nations Unies, TIC 21 s’adresse à toutes les organisations, publiques, privées, associatives, acteurs de démarches de développement durable. Une centaine d’intervenants de plus de vingt pays y témoigneront de leurs analyses et de leurs initiatives. De nombreux experts éclaireront les choix des gestionnaires de l’information. De nombreuses démonstrations permettront de découvrir des nouveautés : Internet, audiovisuels, technologies, logiciels, services… Des ateliers-réseaux amorceront des programmes de coopération. Introduites par Serge Lepeltier, ministre de l’Écologie et du développement durable et clôturées par Jean-Louis Borloo, ministre de l’Emploi, du travail et de la cohésion sociale en présence de l’Unesco/Unitar, de l’Agence européenne de l’environnement, ces rencontres contribueront à l’avancée d’une société de l’information pour le développement durable.

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